
Le courage de nourrir l’espoir, Les Écritures disent : « Soyez prêts à tout moment à présenter une défense devant quiconque vous demande de rendre raison de l’espérance qui est en vous » (1 Pierre 3, 15). Il est difficile d’avoir de l’espoir dans le monde d’aujourd’hui. Les guerres et les conflits frappent notre famille humaine. La politique est de plus en plus polarisée. Le fossé entre les riches et les pauvres continue de se creuser. Les impacts quotidiens des changements climatiques sont ressentis par un nombre croissant de personnes, et l’effondrement écologique irréversible se profile à l’horizon. Au lieu de trouver l’espoir en nous, il serait beaucoup plus logique de nous sentir découragés, anxieux et impuissants.
Pourtant, 150 membres, partenaires et amis-es de Développement et Paix se sont réunis sous la bannière « Nourrir l’espoir » lors de notre Assemblée d’orientation de juin 2022. C’est pourquoi Développement et Paix a choisi « Nourrir l’espoir » comme thème rassembleur pour les cinq prochaines années.
Nous faisons ce choix en raison des efforts dévoués des personnes pauvres et opprimées pour surmonter la pauvreté et l’injustice. Le pape François appelle leurs efforts et les nôtres « une annonce d’espérance ». Dans le discours qu’il a adressé lors de la IVe Rencontre mondiale des mouvements populaires, il a ajouté : « vous avez la capacité et le courage de susciter l’espérance là où n’apparaissent que le rejet et l’exclusion ».
Les partenaires que nous soutenons dans le monde entier incarnent ce courage de susciter l’espoir. Ces pages témoignent de leurs efforts. Rejoignons-les ! Vous avez le courage de nourrir l’espoir :
- Lorsque vous joignez votre voix à celle des jeunes qui réclament une action gouvernementale urgente pour combattre l’urgence climatique.
- Lorsque vous écoutez les peuples autochtones et leurs revendications de justice.
- Lorsque vous donnez à « Développement et Paix »afin de permettre aux communautés des pays du Sud de prendre en main leur propre développement.
Le courage de nourrir l’espoir s’enracine dans des actions petites et grandes. Car pour chasser l’angoisse et le désespoir, il vaut mieux agir. Chacune de nos actions a un effet positif sur nous, nos voisins, notre grande famille humaine, nos enfants et leurs descendants. C’est par nos actions que nous rendons raison de l’espoir qui est en nous.
Sylvio Bourget
Agent de pastorale missionnaire
Diocèse de la Gaspésie et des îles de la Madeleine


Voici de quelle façon et comment votre don sera utilisé !


Ce que nous sommes : une organisation pour le développement et la paix
Créée il y a plus de 50 ans par l’assemblée des évêques catholiques du Canada (CECC); Développement et Paix (L’Organisation catholique canadienne pour le développement et la paix) est l’organisme officiel de solidarité internationale de l’Église catholique au Canada et le membre canadien de Caritas Internationalis. Développement et Paix est financé par les collectes de fonds dans les paroisses, les dons individuels et des subventions gouvernementales, provenant surtout d’Affaires mondiales Canada.
Notre vision : Agir pour un monde plus juste
Notre mission : Soutenir des partenaires dans le Sud qui mettent de l’avant des alternatives aux structures sociales, politiques et économiques injustes, et sensibiliser la population canadienne aux causes de l’appauvrissement des peuples et la mobiliser dans des actions de changement. Dans la lutte pour la dignité humaine, l’organisme s’allie aux groupes de changement social du Nord et du Sud. Il appuie les femmes dans leur recherche de justice sociale et économique. Lisez notre énoncé de mission
Notre action : Depuis sa création, Développement et Paix a soutenu 15 200 initiatives locales dans des domaines comme l’agriculture, l’éducation, l’action communautaire, la consolidation de la paix et la défense des droits humains dans 70 pays.
Nos objectifs : Inspirés des valeurs de l’Évangile et en particulier de l’option préférentielle pour les pauvres, nos objectifs consistent à appuyer les actions des peuples du Sud pour qu’ils puissent prendre leur destin en main et à sensibiliser les Canadiennes et Canadiens aux questions liées au déséquilibre nord-sud.
Notre conviction : Nous estimons que les Canadiennes et les Canadiens de toutes les croyances ont le devoir de secourir les personnes pauvres et démunies du monde entier, que ce soit en exerçant des pressions sur les gouvernements, les entreprises et d’autres intervenants en vue de provoquer des changements, ou en donnant de leur temps ou de l’argent pour appuyer les efforts de développement. Les populations du Sud peuvent accéder à une vie meilleure à condition de disposer des instruments économiques et sociaux nécessaires.
Le conseil diocésain de Développement et Paix
Le conseil diocésain, qui comprend normalement des personnes représentantes de chacun des groupes locaux actifs dans le diocèse, se charge de planifier et de coordonner les activités de Développement et Paix à l’intérieur du diocèse. La nomination des personnes administratrices de chaque conseil diocésain s’effectue à l’assemblée annuelle des membres du diocèse. C’est le conseil diocésain qui désigne les personnes déléguées à l’assemblée d’orientation et aux assemblées régionales.

Les campagnes annuelles
Chaque année, Développement et Paix organise deux campagnes qui visent à sensibiliser les gens à des problèmes bien particuliers présents dans les pays du Sud.
Campagne d’éducation et de mobilisation
Réflexion basée sur notre foi pour le renouveau et la guérison de notre maison commune

Le monde a mal. La Terre souffre et nous avec elle. En mars 2020, presque l’ensemble de la planète a vécu le confinement. Un temps d’arrêt. La Terre s’est mise en congé maladie forcé et a attiré notre attention collective sur une crise profonde que nous vivions toutes et tous sans vouloir l’avouer. Nous avons pleuré. Nous avons perdu des êtres chers à cette maladie, nous avons eu terriblement peur et nous avons par moments été enragés par des décisions et comportements irresponsables.
Mais cet isolement, ces deuils, ces craintes que nous – les privilégiés de la Terre – avons souffert ne sont qu’une partie de la souffrance qui ravageait la Terre. Cette crise sanitaire – cette pandémie – est en effet intimement liée à d’autres crises: la crise écologique, la crise humaine, politique, la pauvreté, l’inégalité et notre relation abusive envers la Terre, ses ressources et surtout envers nos sœurs et frères dans les pays moins riches. Car ce sont ces pays, leurs populations et leurs ressources qui nous nourrissent, qui font rouler ce système confortable dans lequel on vit; notre économie.
Et tout d’un coup, nous avons vécu la fragilité et l’absurdité extrême de notre mode de vie. Nous avons vu comment ces chaînes et chemins de commerce et d’exploitation ont permis au virus de voyager à la vitesse de l’éclair et se répandre sur la Terre entière. Ensuite, nous avons constaté autre chose : l’injustice camouflée dans nos propres sociétés. L’inégalité des chances, d’accès aux soins, la précarité financière de certains, les maladies plus présentes chez les plus pauvres les rendant plus vulnérables… L’injustice de notre économie qui fait que nous dépendons de personnes à faible revenu dans des conditions inacceptables – même chez nous, pas juste à l’autre bout de la Terre –pour maintenir notre fausse impression de pays développés… Nous avons vu comment nous traitons nos personnes âgées et nos enfants. Nous avons vu comment nous traitons les immigrants et sans-abri… Notre culture du déchet. Nous avons vu tout cela. Ce n’est pas la pandémie qui a causé cette souffrance. La pandémie a exposé cette souffrance. Et après la tristesse, nous avons peut-être été habités par la honte et la remise en question… et le dégoût et l’angoisse.
Réparer, rebâtir, guérir va prendre l’engagement de tout le monde et nous avons un rôle particulier à jouer. Nous, l’Église. Nous, les Chrétiennes et Chrétiens. Nous, la société civile. Chacune et chacun de nous peut et doit y prendre part. Nous avons besoin les uns des autres. Agissons en ancrant chacun de nos choix – politiques, économiques et sociaux – dans ce rêve pour le bien commun. Agissons dans la reconnaissance, dans la joie, dans l’espérance, dans la célébration et dans l’AMOUR pour l’humanité et pour notre maison commune.
Cette réflexion a été adaptée de la présentation de Josianne Gauthier, Secrétaire Générale de la CIDSE, à l’occasion du webinaire pour le 5e anniversaire de Laudato Si’. Après avoir travaillé à Développement et Paix – Caritas Canada pendant plus de 16 ans, Josianne a rejoint la CIDSE, un réseau d’organisations catholiques de justice sociale et de solidarité internationale dont fait partie Développement et Paix, en 2017.
Campagne Carême de partage

La campagne de Carême de partage se poursuit tout au long du Carême et vise trois objectifs principaux soit : l’éducation du public canadien sur le développement international; la collecte de fonds; le renouvellement de l’esprit de Carême.
Le Carême est le temps de préparation à la grande fête de Pâques, cœur de la foi chrétienne, qui célèbre la Résurrection de Jésus le Christ, notre Seigneur. C’est un temps de cœur à cœur avec Dieu ; un temps pour se laisser davantage habiter par Jésus Sauveur du monde ; un temps pour demander la paix pour soi, ses proches et les peuples de la Terre ; un temps de transformation intérieure par la prière, le jeûne et l’aumône.
Faire l’aumône, c’est pratiquer la charité en nous faisant proches des personnes dans le monde qui sont dans le besoin. C’est partager, au nom de la justice sociale, notre confort et notre abondance. C’est être solidaire de nos sœurs et de nos frères des pays du Sud qui s’engagent à construire un monde de justice et de paix, un monde où toutes et tous peuvent vivre dignement.
En ce Carême, Développement et Paix – Caritas Canada nous invite à réaffirmer notre engagement Pour notre maison commune aux côtés de nos sœurs et de nos frères des pays du Sud.
En réponse à l’importance qu’accorde le pape François à l’Amazonie et ses peuples, nous sommes invités à écouter le cri des pauvres et le cri de la Terre à travers les témoignages de communautés autochtones et traditionnelles qui luttent pour protéger la forêt amazonienne contre un pillage éhonté de ses ressources. Nous sommes aussi invités à vivre une conversion écologique et à poser des gestes concrets pour préserver l’avenir de notre Terre ainsi que des générations présentes et futures.
Donner généreusement au Carême de partage permet à Développement et Paix de continuer à soutenir des communautés marginalisées en Amazonie et dans les pays du Sud dans leur engagement à transformer le monde. En vivant ainsi le Carême de partage, nous nous nourrissons de l’esprit du Carême qui nous prépare à célébrer la Résurrection de Jésus le Christ, notre Seigneur.
Nous vous souhaitons une joyeuse montée vers Pâques !
« Le cri des pauvres, c’est le cri de l’espérance de l’Église. En faisant nôtre leur cri, notre prière aussi, nous en sommes certains, traversera les nuages. » – Homélie du pape François lors de la messe de conclusion.
Les activités :
Prédication dans les églises du diocèse

Soupe du Carême

Dimanche de la solidarité

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