Funérailles

Les funérailles chrétiennes, une célébration de la foi

La question qui vient à l’esprit, face à la diversité des cérémonies d’adieu, est la suivante : nous chrétiens, que célébrons-nous quand l’un-e d’entre nous meurt ?

La célébration des funérailles chrétiennes comporte elle aussi une cérémonie d’adieu. Il s’agit de la dernière partie que nous appelons « Dernier adieu ». C’est la partie au cours de laquelle on confie le/la défunte au Seigneur, dans la foi en la résurrection et dans l’espérance de le(la) revoir un jour. On utilise l’eau qui rappelle le baptême et l’encens qui symbolise nos prières qui montent vers Dieu, en même temps que notre respect pour les restes du défunt/de la défunte. Notre dernier adieu est donc d’abord et avant tout une célébration de la charité chrétienne envers le défunt/la défunte, charité manifestée par les prières ; de la foi chrétienne en la résurrection des morts, et l’espérance chrétienne que les vivants-es reverront un jour celui/celle qui a disparu à leurs yeux physiques.

Avant ce « dernier adieu », il y a toujours la proclamation d’un passage de la Bible, Parole de Dieu, qui nous rappelle que notre foi en la résurrection et notre espérance de revoir un jour nos défunts-es ne sont pas basées sur des mythes, mais bien sur des enseignements et des récits de la Bible. Le premier de ces récits est celui de la Résurrection de Jésus et de ses apparitions à ses premiers disciples.

Tout au début de la célébration, nous prenons soin d’accueillir le défunt/ la défunte (la tombe ou l’urne) à l’entrée de l’église, « maison de Dieu » sur terre, comme on l’avait accueilli-e à ce même endroit dans l’Église, la communauté des fils et filles de Dieu, le jour de son baptême. « En effet, aucun de nous ne vit pour soi-même et personne ne meurt pour soi-même.  Car si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur ; si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur : soit que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes au Seigneur. Dans notre vie comme dans notre mort, nous appartenons au Seigneur » (Rm 14,7-9).

Des symboles pour finir ! En fait, c’est pour finir ce texte. Car ces symboles sont les premiers gestes que l’on pose, avant de commencer la célébration, dès que tout le monde a pris place dans l’église. Il s’agit des rites de la lumière et de la croix, à travers le cierge pascal et le crucifix ou la croix de procession. Le cierge pascal nous rappelle la Mort et la Résurrection et nous demandons que la Lumière de la Résurrection brille sur le défunt/la défunte. La croix est le signe de l’Amour de Jésus pour le défunt/la défunte, car Il nous a aimés jusqu’à la mort, et la mort sur une croix.

Pour célébrer les funérailles d’un-e proche

Vous n’avez qu’à vous rendre directement au secrétariat de la paroisse où vous voulez les célébrer. La personne préposée au secrétariat ou le curé vous y attend. Il y a, en principe, une équipe d’accompagnement dans le deuil qui vous aidera.

Si vous vous adressez en premier lieu à un salon funéraire, n’oubliez pas d’aller ensuite voir la personne préposée au secrétariat de la paroisse. Le curé et son équipe ont besoin de vous rencontrer et de vivre votre deuil avec vous, dans la foi et l’espérance chrétiennes.

Que vous choisissiez de célébrer, dans la foi et l’espérance chrétiennes, les funérailles de votre proche au salon ou à l’église, n’oubliez pas d’aller toujours rencontrer la personne préposée au secrétariat ou le curé de la paroisse, ou toute autre personne membre de l’équipe paroissiale pour les funérailles. Vous avez aussi besoin de convenir de la date et de l’heure avec eux.

Moïse Adéniran Adékambi, v.g.

Coordonnateur de la pastorale

Orientations sur les funérailles

Le Diocèse de Gaspé a publié 3 documents importants sur les orientations concernant les funérailles chrétiennes. Il vous suffit de cliquer sur les titres des documents pour accéder au contenu de chacun.